lundi 23 juillet 2007

Un deuxième porte-avions ?

La France a-t-elle réellement besoin d'un second porte-avion nucléaire?

Voici un petit document pour résumer quelque peu cette vaste question.

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1 commentaire:

killerloux a dit…

Cette fiche, très intéressante bien que partisane, me laisse rêveur sur un point, qui pourtant est essentiel. C'est que depuis la chute du mur, comme beaucoup aiment a appeler la fin de la guerre froide, on n'a jamais autant utilise nos et maintenant notre porte-avions dans des conflits, ou la projection de puissance nécessite un soutien aérien pour nos troupes au sol.
Il est aujourd'hui difficile de concevoir une opération amphibie avec déploiement de troupes au sol sans avoir un appui aérien.
La relégation de notre armée au rang d'armée européenne est inéluctable au vu du pourcentage du PIB que la France investit dans ses armées.
Je pense que nous devrions commencer a comparer nos armées au marines corps des Américains.
Pouvons-nous et devons-nous assurer les voies de communications maritimes dans l'ensemble du monde?

N'aurions nous pas intérêt a disposer uniquement de rafale navalise même dans l'armée de l'air et ainsi ne disposer que d'un seul parc commun d'avions a l'emploi versatile ( les 300 kg de carburant en moins n'étant que de la poudre aux yeux lancee par l'armée de l'air vers les politiques, et le biplace réclamé a corps et cris le meilleur moyen de conserver une quantité de personnel volant).
En un mot ,avec l'avènement de l'avion multi-missions, la restructuration de nos déploiements permanents en Afrique, les restrictions budgétaires: une aéronavale a 9 flottilles et 2 porte-avions remplacerait bien avantageusement la composante chasse de l'armée de l'air (tout en assurant la mission de police de l'air pour les flottilles aux repos).
L'armée de l'air le verra surement d'un autre œil, tout comme le surfacier ou le sous-marinier qui réclame plus de passerelles et moins de porte-avions. Je ne dis rien sur nos amis biffin, qui ont le dur travail d'être au contact des incidents, tout comme nos forces spéciales, et qui voient les milliards a dépenser dans un nouveau porte-avions comme autant de matériel de base du fantassin, d'appui sol-sol qui disparaissent ou d'helicopteres d'assaut non commandés. Mais qu'ils se replacent dans la perspective du marine corps avec le coefficient de la taille française et peut-être y trouveront ils leur nouveau format.