mardi 14 août 2007

Sarkozy "l"Américain": Un Bush, enfin heureux!

Le samedi 11 août 2007, toute la famille Bush réunie avait invité la famille Sarkozy à déjeuner, à Kennebunkport. Le président français est arrivé, avec une heure de retard, en expliquant ainsi, " à George", l'absence de son épouse et de leurs enfants:" Cécilia et les enfants ont une angine blanche... et le pire est que c'est moi qui leur est passée!". Une excuse un peu simple.
Le jour du pique-nique, Nicolas Sarkozy embrassa Laura Bush et ses filles et baisa la main de Mme Bush-mère. Puis l'entretien se déroula très chaleureusement en célébrant l'éternelle amitié franco-américaine, déjà vantée pendant la campagne électorale.
Interrogé par des journalistes, le lundi 13, sur l'absence de la première dame de France, le président Bush reconnut:" Bien sur, nous sommes déçus, nous l'attendions avec ses enfants!".

Cécilia s'est volontairement démarquée de l'enthousiasme de son mari qui a le droit d'être grisé par sa haute fonction. Quand il fait une conférence de presse après un déjeuner avec Poutine, le journaliste qui l'accuse d'avoir trop bu est indigne. Le fils d'émigré hongrois venait de tutoyer le nouveau Tsar! Le 6 mai dernier, à 20 heures 02, il est félicité par le président des U.S.A. !
Dans son discours aux parlementaires, le 20 juin 2007, Nicolas Sarkozy a pris conscience de son rôle: "Les Français nous ont confié pour cinq ans la responsabilité d'écrire l'Histoire de France". Il venait aussi de leur rappeler que: "La vie publique n'est pas un métier comme les autres...C'est un don de soi, c'est une ascèse, parfois très dure, parfois très cruelle".

Le mercredi 7 novembre 2007, un Bush enfin heureux. En voyage officiel, sans Cécilia, Nicolas Sarkozy, a rendu toute sa joie au président des USA en constatant combien son pays et lui-même étaient enfin aimés par la France. Le président Sarkozy a donné tous les gages d'amitié en s'alignant sur les principales positions de la politique étrangère américaine. La presse a signalé que "Israël n'avait pas connu de meilleur défenseur depuis décennies". Pas de critique sur l'Irak mais un total soutien sur la fermeté contre l'Iran, acceptant l'éventualité du "pire", c'est-à-dire le bombardement des sites. Notre Président a rejoint les critiques américaines faites au président du Pakistan. Le général Musharraf risque sa peau tous les jours pour éviter que son pays ne devienne une future république islamique qui serait déjà dotée de l'arme atomique. Nos journaliste s'offusquent quand Benazir Bhutto est consignée chez elle ce qui lui évite une deuxième attentat!
Afghanistan: Le candidat Sarkozy avait déclaré que la "La France n'a pas vocation à rester définitivement en Afghanistan". Devenu Président, il déclare, à Washington: " La France restera en Afghanistan aussi longtemps qu'il le faudra!". Il est même question d'y renforcer notre présence par l'envoi d'un millier d'hommes dans le secteur des Hollandais dont le gouvernement n'est pas sur de vouloir y laisser leur contingent!



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